Recueil de poèmes & Proses poétiques

Je compte poster ici les divers trucs et machins que j'écris à longueur de temps, c'est un moyen d'expression comme un autre, à vous de donner votre avis, ce n'est pas pour moi seule que j'écris.
Je commence par une chanson/poème que j'ai écris à l'attention de mon meilleur ami, il y a de cela quelques mois, que chacun d'entre vous la lise et l'apprécie à sa manière, y trouvant ou non la reconnaissance que l'on peut y chercher.


Le Mot D'Amour :

Il faudrait bien plus qu'une vie
Pour que s'invente le mot amour,
Bien plus que des jours infinis,
Pour en explorer les détours.

Il faudrait bien plus qu'une vie,
Pour que s'explique la tendresse,
Bien plus que des heures infinies,
Pour que ça devienne des caresses.

Il faudrait bien plus qu'une vie
Pour savoir ce que l'on ressent,
Bien plus du temps de l'infini,
Pour que cesse de glisser le vent.

Il faudrait bien plus qu'une vie
Pour que mon coeur ne s'arrète,
Bien sur il faudrait l'infini,
Pour que je perde les dernières miettes,
De notre amour paradoxal,
D'notre amitiée sentimentale,
De tout les mots à inventer,
Pour conjuguer le verbe aimer.

à nos âges, on pas le temps de sentir que les heures passent, et pourtant quand le temps s'efface pour nous laisse face à notre reflet dans la glace on se dit que ça nous dépasse.

Cette chanson/poème à été écrite à l'attention d'un ami à moi, qui se sentait très, très, très mal, et qui voulait mourir pour ne plus voir ce que l'humanité faisait au détriment de la vie.



Couleur de Vivre.


Avec un peu de chance ça te fera comprendre,
Que toutes les cathédrales ne sont pas faites de cendres.
Que l'amour que l'on porte au personnes disparues,
N'est rien d'autre qu'un peu de souvenir perdu.

Si je t'explique bien peut-être que tu verras,
Que si je reste là c'est que je t'aime comme ça,
Et si j'm'applique vraiment,
Tu saura p't'être enfin comment tout voir en blanc.

Si la vie n'est pas rose, elle n'est pas non plus noire,
Elle oscille entre gris clair et puis gris désespoir,
Je te souhaite de voir un jour de bel orage,
Que toute la douleur n'est en fait qu'un mirage.

J'espère donc à ta place que tu trouv'ra l'amour,
Que ta vie sera belle, que ça dur'ra toujours,
Et si je suis sincère c'est parc'qu'au fond de moi,
Je sais que tu mérite ce que moi je n'ai pas.

Je te demande juste de relever la tête,
D'oublier ta douleur, et d'penser à la fête,
Que feront tes parents, tes amis, et toi-même,
Quand tu te rendra compte que tu n'es plus le même.

Dis toi que si tu saigne c'est qu'il y'a une raison,
Et retient bien cela c'est ma dernière leçon :
Si vie n'est pas rose, elle n'est pas non plus noire,
Elle est gris ciel d'avril, c'est pas la mer à boire.

Celle-ci est plus récente, et je l'ai écrite pour moi même, y retrouvant ce que j'avais perdu a force d'être quelqu'un de mauvais. Au final, je regrette d'avoir essayé d'être quelqu'un de bien, parce-qu'on m'en a fait bavé, alors je repars sur les anciennes bases, qui au moins, m'évitaient la souffrance.



Mourir Pour Te Vivre.


Puisque écrire est une façon de vivre,
Laissez moi mourir,
Mourir pour toi, mourir pour elle,
Mourir pour ce que je n'sais pas
Mourir pour des idées, des choses qui me dépassent,
Laissez moi mourir, mourir, avant que "écrire" ne trépasse

Savoir qui l'on est, c'est savoir quoi faire,
Savoir quoi faire, c'est savoir qui l'on est,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Quand j'aurais besoin de te voir revenir.

Si sans toi le monde est si pâle
C'est parce-que tu es la couleur
Le rose, le gris, le noir pourquoi me parles -tu de douleur?
Bleu, cyan, marine ou outre-mer,
Chez moi c'est le bleu qui domine
Celui de tes yeux, tes yeux si fragiles,
Même si parfois, tu semble chagrine.

Savoir qui l'on est, c'est savoir quoi faire,
Savoir quoi faire, c'est savoir qui l'on est,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Quand tu auras besoin de me faire repartir.

Alors quand tu vois le ciel s'éteindre
Et les oiseaux s'enfuir,
Plutôt que de partir quand tu sais que j'arrive,
Laisse moi une chance, de vivre et de mourir,
Auprès de toi mourante sur le sable de la rive.

Savoir qui l'on est, c'est savoir quoi faire,
Mais l'on ne sait pas qui l'on est.
Et si savoir écrire, permet de te parler,
Alors pardonne moi, mais je n'pourrais jamais,
T'expliquer quoi te dire, pour pouvoir partir,
Sans te faire souffrir.

Savoir qui l'on est, c'est savoir quoi faire,
Savoir quoi faire, c'est savoir qui l'on est,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Et savoir quoi écrire, c'est savoir quoi te dire,
Quand j'aurais besoin de te voir revenir.
Quand tu auras besoin de me faire repartir.
Mais j'ignore que faire, pour savoir qui je suis,
Et je n'sais pas écrire si jamais tu n'souris.

Sympa tout ça! Tu l'es as mis en musique?